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Randonnée du 11 Oct. 2025 Lac Autier (2275 M) – 6,79 kms – 590 D+ Lieu : la Gordolasque

Le billet de Jocelyne:

Sur le papier il était écrit « remontée TRANQUILLE » le cours de la Gordolasque...jusque là tout va bien !

Diagnostic d'entrée :Groupe euphorique , persuadé que  « 6,7 kms/600 M de déniv. C'est tranquille.Pronostic vital du moral : réservé dès le 1er virage de montée. Secteur escarpé à Ht potentiel de souffrance musculaire. Version Hakuna Matata sous stéroïdes


Phase 1 :Après une collation « pré-montée ». Merci François pour les viennoiseries.Dès les premiers mètres, service cardio sollicité : puls. 180 ; respiration sifflante (ce ne sont pas les marmottes). Test d'effort grandeur nature. Les cuisses en mode quadriceps flambés Stade III . Mélange de « sport » et de survie alpine (Si, si... )Un chef d’œuvre de sadisme géologique .D'ailleurs, message personnel à Amonbofis : « Les marches sont beaucoup trop grandes ! » A 1M56, chaque pas c'est le grand saut façon « Mission Impossible – sauf qu'on avait ni la musique, ni Tom Cruise... (Sniff..!) Et là, en plein effort : apparition divine : une étagne (Mme bouquetin), silhouette fine, poil soyeux, regard photogénique... égérie de pub pour chewing-gum « Fraicheur des Cimes » !, shooting pour Montain Vogue. Pendant qu'on ruisselait, elle mâchait tranquille, genre :« Oh, vous êtes déjà fatigués ? Pauvres bipèdes mous ».« Si ça c'est pas un motif de dépression sportive, je ne sais pas ce que c'est » !? La montée semble ne jamais aboutir, en effet le lac va se cacher derrière le verrou glaciaire jusqu’au dernier moment, niché au creux de sa combe profonde. Il faudra gravir jusqu’au dernier mètre pour avoir la possibilité de l’apercevoir.


Phase 2 :Arrivée au Lac – état de choc esthétique et PLS généralisée. Turquoise, émeraude, glacé, sublime, dans un écrin de pierre et des myriades de reflets d'or – tu as la rétine qui scintille (Si, si M'enfin...). Syndrome de Stendhal aigu : absence totale de mots adaptés : magnifique, grandiose, époustouflant.... (sacré Stendhal!). Effet de courte durée, à peine installés, 4 personnes en PLS synchronisée : regard vide, pouls stable. Sylvie nous a fait une « désespérite  aigue » (Photo à l'appui – Lol).


Phase 3 :La descente – genou gauche HS – cheville droite idem – moral en fibrillation. Les genoux couinent, les tendons protestent , les fessiers découvrent  de nouveaux angles  de douleur. Descente façon Bambi sur la glace : pierre ennemi juré.- je crois que j'ai perdu un ménisque ! Bruit comparable à du pop-corn ! (Aie!)- c'est rien, respire, si t'arrives en bas, on t'opère lundi. Crise de motivation chronique : Cécile, Olga, Christiane. « On aurait pu aller à la plage » !Traitement préconisé : Repos strict en position horizontale prolongée (canapé, hamac..) Hydratation thérapeutique : 1L d'eau + 1 bière post-effort – génépi, grappa (c'est des plantes..) A retenir : fous rires, anecdotes honteuses et replay mental du moment PLS.INTERDICTION FORMELLE : Toute phrase contenant  « et si on faisait un autre Lac demain » !

En résumé :Une rando 100 % déjantée ;- cuisses flambées, genoux désespérés,- étagne mannequin,- des PLS de légende.Devise officielle : « Hakuna Matata, mais avec des courbatures. Pot de l'amitié dans un site  exceptionnel ! Petit arrêt pour certain (nes) à la cascade du Ray (Belvédère-Gordolasque).


Merci à tous pour votre bonne humeur et bienveillance.Ciao ! 

 
 
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